Je l’admets volontiers. Quand, le 31 janvier dernier, on a dévoilé la liste des titres finalistes du Prix des libraires du Québec, je me suis réjouie. Bien sûr, parce que tout ce qui touche le livre québécois de près ou de loin vaut la peine d’être célébré. Mais surtout parce que, sur les cinq retenus cette année, trois sont des premiers ouvrages – Arvida de Samuel Archibald, La marche en forêt de Catherine Leroux et Hongrie-Hollywood Express d’Éric Plamondon – et qu’un autre, Le sablier des solitudes, est le deuxième roman de l’une de nos recrues coup de cœur, Jean-Simon Desrochers. Cette liste démontre quatre fois plutôt qu’une que la jeune littérature québécoise (et les maisons d’édition qui choisissent de la défendre) se porte très bien; mieux, qu’elle rejoint – enfin – ses lecteurs.
En plein hiver québécois, nous avons pensé vous offrir un peu de soleil. Notre recrue du mois, L’ombre de l’olivier de Yara El-Ghadban, paru chez Mémoire d’encrier, nous mène entre autres à Dubaï, dans l’univers de Yur-Yur, 10 ans qui, comme toutes les petites filles de son âge, doit apprivoiser certains changements, mais aussi vivre avec certains questionnements liés aux lieux et aux circonstances. « Et même si la guerre est là, si la mort rôde ou emporte des êtres chers, la vie est plus belle et plus forte que tout. Tel est, peut-être, le message de Yuryur à ceux d’ailleurs qui posent un regard sur cette portion du monde qui voudrait tant connaître la paix », conclut notre collaboratrice Christine Champagne. L’auteure nous confie quant à elle dans ses réponses à notre questionnaire : « Il m'est difficile d'imaginer ma vie sans l'écriture, la lecture, et la musique (les trois sont inséparables). J'ai trop de questions sans réponses, trop de choses à dire, et trop d'images et d'expériences que je voudrais partager. C'est à la fois une partie fondamentale de mon identité, une forme de catharsis et ma façon d'être avec les autres, d'être dans le monde. »
Nous vous proposons en repêchage un roman historique qui nous permet de plonger dans l’univers médical du Québec, Les Cœurs tigrés d’Yves Morin, ainsi qu’une fiction historique, L’interrogatoire Pilate de Mario Boivin, qui offre une lecture intéressante des quelques semaines ayant suivi la résurrection de Jésus. Dans des registres entièrement autres, vous craquerez peut-être pour Sans antécédents de Sophie Bérubé, au rythme particulièrement haletant ou encore pour L’échappée des petites maisons, un roman de Marjolaine Bouchard aux allures de conte.
Qui a osé prétendre que février était le mois le plus long de l’année?
Découvrez le numéro courant de La Recrue du mois ici...
Bonne semaine et merci de nous faire un peu rêver... Pascal.
RépondreSupprimerJ'ai tellement apprécié la marche en forêt...
RépondreSupprimerMerci de votre passage Pascal!
RépondreSupprimerCaro: je suis bien contente qu'il t'ait plu!