« Quant à moi, la musique de Schumann m’oppressait, je ne pourrais dire autrement. Elle m’était comme une route sans repères, un paysage qui se transforme et s’efface à chaque pas, un pont qui s’effondre sitôt qu’on l’a traversé. D’insoutenables silences, des soudaines dissonances, déchirantes, des répits dont on sait qu’ils précèdent les gouffres. Des explosions de joie naïve et des moments d’une poignante douceur. Je ne pénétrais qu’avec réticence dans ces espaces hantés, incertains, dangereux et sans retour possible. Je demeurais à la lisière de ces lieux dont je devinais la menace, et m’émerveillais de leur beauté. À la différence de Sophie, je voulais rester intact en y pénétrant. »
Gaële Josse, Nos vies désaccordées, p. 111
Joyeuses Pâques à tous!
merci Lucie, joyeuses Pâques à toi aussi!
RépondreSupprimeret merci pour ce moment avec Martha :-)
j'adore !
RépondreSupprimerbonnes fêtes de Paques Lucie, pour dimanche est "over" :)
Adrienne: c'est une œuvre que je travaille ces temps-ci et que j'ai appris à aimer de l'intérieur. Peu d'interprétations me convainquent, mais celle de Martha sans doute plus.
RépondreSupprimerWictoria: Merci pour les souhaits! :)