Pour l'ensemble de son œuvre, Jacques Poulin a reçu hier le prix Gilles-Corbeil, remis aux trois ans par la fondation Émile-Nelligan. Le «Nobel Québécois», comme l'a appelé Robert Lévesque, président du jury, est doté de 100 000 $, bourse qui place ce prix parmi les plus importantes récompenses littéraires au Canada.
Ceux qui ont lu Jacques Poulin savent combien la voix de cet auteur est unique, combien chaque mot est travaillé, retravaillé, poncé. Pour ma part, j'ai d'abord abordé Les grandes marées, un peu par hasard (mon fils l'avait lu en classe et j'étais curieuse de découvrir cet auteur), et je suis tombée immédiatement sous le charme. J'en ai ensuite lu quelques autres, qui m'ont tous interpellée à des degrés différents, en ai offerts en cadeau. Ces atmosphères de bord de fleuve, la façon dont le temps semble toujours suspendu, la tendresse que Poulin porte à ses personnages aux destins atypiques mais en même temps si près de nous, restent autant de forces indéniables de cet auteur qui sait se concentrer sur l'infiniment petit pour en faire ressortir l'universel.
Un article de La Presse à lire ici...
Si je me fies aux deux romans que j'ai déjà lus de cet auteur, je ne peux que confirmer la description que tu donnes de son oeuvre... et penser que ce prix est mérité... et en profiter pour te remercier encore de m'avoir fait découvrir cet écrivain.
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