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dimanche 19 juillet 2009

Une rencontre avec Jonathan Crow


Si on tente d’accoler une étiquette à Jonathan Crow, on reste démuni tant il prend un malin plaisir à les balayer du revers de la main. Né à Prince George en Colombie-Britannique, il a adopté Montréal sans réserve depuis ses études universitaires. Quand il échange avec un interlocuteur, il le fait de façon volubile et pourtant, il semble toujours particulièrement attentif aux propos glissés par l’autre et y réplique sur-le-champ. Doté d’un physique plus qu’avantageux, il choisit le plus souvent la discrétion. On demeure avec l’impression qu’il a ni plus ni moins grandi sous le regard bienveillant des abonnés de l’OSM, troublés presque autant par sa justesse irréprochable et l’ampleur de sa sonorité que par son air d’éternel adolescent. On parle de lui en l’appelant Jonathan, jamais M. Crow. Difficile d’admettre, sauf en acceptant un décompte rapide – il est né en 1977 – que la poussette deux-places stationnée au pied de l’escalier de sa résidence et les petites espadrilles dispersées dans l’entrée confirment qu’il est un père comblé, qui ne s’offusque même pas que son aînée préfère le son de la voix ou du violoncelle à celui de son violon.

Je l'ai rencontré pour une entrevue qui se retrouve en couverture du dernier numéro de La Scena Musicale, qu'on peut consulter en ligne ici...

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