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lundi 15 novembre 2010

Éteignez, il n'y a plus personne

Destins parallèles, à peine liés par les hasards du quotidien, amours qui se dissolvent avant même d’être assumées, questionnements intellectuels parfois difficiles à endosser, juxtaposition entre l’effervescence de New York et le calme presque trop plat de Village-des-Rangs : le premier roman de Louise Lacasse fait feu de tout bois et pourtant ne réussit pas à convaincre. La langue est truculente, multiplie les clins d’œil, interpelle le lecteur, se veut virtuose, happe quelques instants l’imagination, mais finit par lasser.

Malgré une certaine originalité du propos, qui s’articule essentiellement autour de l’exode rural et un coup d’œil plutôt décapant sur notre société de performance, il m’a semblé impossible de m’attacher aux personnages ou de souhaiter du moins comprendre ce qui les anime. J’ai dû à plusieurs reprises me faire violence pour ne pas sauter une description, un dialogue, une réflexion. Dans quelques mois, il ne restera vraisemblablement de ce roman au titre plus ou moins évocateur, qui n’a de choral que l’esprit, qu’un très léger souvenir.



Comme quoi, tout est question de perception, cette lecture de la Recrue a été très polarisée. Certains ont adoré, d'autres ont grincé des dents. À lire ici...

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