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lundi 13 décembre 2010

Ru

Que reste-t-il encore à dire de ce charmant petit livre, que tous ont vraisemblablement lu au cours de la dernière année, sauf peut-être partager deux citations...

« Avec cet ami, j'ai appris que la musique provenait de la voix, du rythme et du cœur de chacun, et que la musicalité de ces mélodies non notées pouvait soulever le rideau de la brume, traverser les fenêtres et les moustiquaires pour venir nous réveiller doucement telle une berceuse matinale. » (p. 114)

« Quant à moi, il en est ainsi jusqu'à la possibilité de ce livre, jusqu'à cet instant où mes mots glissent sur la courbe de vos lèvres, jusqu'à ces feuilles blanches qui tolèrent mon sillage, ou plutôt le sillage de ceux qui ont marché devant moi, pour moi. Je me suis avancée dans la trace de leurs pas comme dans un rêve éveillé où le parfum d'une pivoine éclose n'est plus une odeur, mais un épanouissement: où le rouge profond d'une feuille d'érable à l'automne n'est plus une couleur, mais une grâce: où un pays n'est plus un lieu, mais une berceuse. » (p. 144)

2 commentaires:

  1. Et bien non, je ne l'ai pas lu, moi ! Mais ton billet me rappelle qu'il s'agit d'un petit bijou à découvrir... Bonne soirée !

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  2. J'ai su que ce livre a aussi été remarqué en France (sous une autre couverture). C'est vraiment un objet charmant, à découvrir.

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