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lundi 3 octobre 2011

Gabriel Dharmoo: voir plus loin

Premières d’œuvres, collaborations cinématographiques, reconnaissances : la dernière année s’est révélée fertile pour Gabriel Dharmoo. Quelques jours après avoir reçu le prix Robert-Fleming du Conseil des arts du Canada, l’Académie de musique du Québec remettait au jeune artiste de 30 ans, lors du gala soulignant le 100e anniversaire du Prix d’Europe, son Prix de composition Fernand-Lindsay 2011, visant à encourager le perfectionnement à l’extérieur du Québec.

Gabriel Dharmoo insiste sur la nécessité de redéfinir le rôle du compositeur :
« Il doit dépasser le simple fait d’écrire des notes. Il faut y croire, avoir une attitude positive, discuter avec le public au concert, émettre des opinions qui ne sont pas seulement fondées sur des perceptions, demeurer ouvert sans se compromettre en tant qu’artiste. » 
Il établit un parallèle avec Cecil Taylor, qui admettait en entrevue : « Personne ne m’a demandé de faire ce métier ! » Il est donc nécessaire de se renouveler avec chaque œuvre créée, mais aussi de faire partie intégrante de sa communauté :
« L’économie est importante, c’est vrai, il faut savoir la gérer, mais elle doit servir au bien commun de tous, dit-il. Le rôle de compositeur est pertinent dans une société; pas nécessairement utile, pratique, mais essentiel, surtout si on lui reconnaît une dimension sociale. »
Je me suis entretenue avec plaisir avec lui il y a quelques semaines. Vous pouvez lire l'article en pages 35 et 36 du numéro courant de La Scena Musicale.

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