Pages

jeudi 26 juillet 2012

Volume à lire

« Elle apportait toujours avec elle dans son sac à main un épais roman corné qu’elle ouvrait après un moment et dont elle lisait une quarantaine de pages. Dans le volume à lire, il y a le volume à voir, cet univers immatériel activé par la lecture, et c’est pour ça, pour déployer la dimension cachée de l’imaginaire, pour se dessaisir de tous les vacarmes, que son regard planait dans le lointain après certains paragraphes. »

Charles Bolduc, Les truites à mains nues (p. 74)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire