Cela pourrait bien être un cauchemar récurrent plusieurs pianistes: vous entrez en scène, saluez le public, vous assoyez devant le piano, sortez votre mouchoir et le déposez dans le piano. Vous vous essuyez peut-être les mains une dernière fois, faites signe au chef d'orchestre et là, au lieu d'entendre les premières mesures d'un concerto, vous en entendez un autre.
La plupart d'entre nous se seraient liquéfiés sur place, aurait demandé au chef d'orchestre d'arrêter sur le champ ce moment d'atroce souffrance. Pas Maria Joao Pires, alors qu'elle était l'invitée de l'Orchestre du Concertgebouw, sous la direction de Riccardo Chailly. Elle tente sa chance, espère se rappeler de l'autre concerto de Mozart qu'elle entend, et réussit un sans faute. C'est ce que l'on appelle du professionnalisme!
bizarre, ça m'a plus l'air d'une répétition, vu leur tenues pour le moins négligées, et étrange parce qu'ils n'auraient pas fait de répétition avant?
RépondreSupprimerno.
C'est un concert-midi, apparemment plus détendu côté tenue...
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