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samedi 12 octobre 2013

Soledad au hasard

Deux femmes, deux destins, deux regards; Soledad vient d’Argentine, Annabelle du Québec. Elles se sont croisées à Buenos Aires, ville fracturée depuis le krach financier de 2001. Une décennie plus tard, métro Berri-UQÀM, l’aînée croque les visages des inconnus avec son appareil-photo pour les intégrer à des masques, la plus jeune traque le passé pour l’exorciser en le racontant à voix haute. «Il faut se souvenir pour mieux s’armer», croit celle qui porte à la ceinture un couteau, cadeau de son grand-père, devenu muet au lendemain de cette terrible nuit pendant laquelle il a dû collaborer malgré lui avec les forces armées de la dictature. Sauront-elles se reconnaître, s’apprivoiser, s’accepter? Sauront-elles transcender leurs douleurs, occulter leurs solitudes?
Soledad au hasard de Julie Vincent se veut d’abord et avant tout le récit d’une rencontre: entre deux êtres que rien ne semble unir à première vue, entre le réel et l’imaginaire, entre le cinéma d’Antonioni et les nouvelles de Cortázar, entre deux cultures, deux hémisphères.
Pour lire le reste de ma critique, passez sur le site de Jeu...

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