Comeau demeure, d’abord et avant tout, un poète, et plusieurs des chapitres se révèlent de véritables poèmes en prose. Au tournant d’un paragraphe, on s’arrête, corne une page, revient sur une phrase, est tenté de la relire à voix haute; « Le français, c’est une lumière de fin d’après-midi dans une cathédrale gothique pendant un récital de clavecin » ou « Le monde sera toujours à refaire, un regard ou une syllabe à la fois », par exemple. Malgré cette respiration imposée – sans qu’elle oppresse le lecteur –, les multiples références aux arts visuels qui en dérouteront certains et en raviront les autres, à la musique de la fin du siècle dernier, on avale les fragments comme Hope les kilomètres et, au fil de ce récit contrapuntique, on s’attache aux personnages, mais surtout à la plume incisive, unique, de Comeau.
La musique et l’écriture ont été de tout temps les deux pôles de la vie créatrice de l'auteure. Ce site se veut donc un hommage à la musique (particulièrement classique) et à la littérature, mais aussi au théâtre et aux autres manifestations artistiques.
Pages
▼
Déjà vu un bon billet sur ce livre chez Lali ;-)
RépondreSupprimerOui, elle a beaucoup aimé elle aussi!
RépondreSupprimer