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mercredi 7 mai 2014

Fendre les lacs

Huit personnages vivent dans des cabanes autour d’un lac. Huit êtres qui ne savent pas toujours comment s’émanciper d’un passé douloureux. Emma pleure le décès de son mari, découvert dans les bois par Adèle, la gardienne du lac, comme Léon son père, que ce soit en semant toutes sortes de graines de fruits sur sa tombe ou en s’asphyxiant volontairement, peut-être pour mieux comprendre la fine frontière entre la vie et la mort. Martin fuit un passé douloureux, qu’il a pourtant choisi de confronter en revenant sur les bords de ce lac presque hanté. Christian, fils d’Adèle, est tiraillé entre son amour pour Élie, la femme matelot, et le pacte qu’il a fait avec un homosexuel à l’agonie (que l’on ne verra jamais). Louise, qui s’occupe des oies, est folle de Thomas, qui veut devenir loup. Huit écorchés. Huit êtres qui ont perdu leurs repères. «J’ai reconnu sa fragilité; j’ai déjà vu la même», souligne d’ailleurs Martin alors qu’il s’installe chez Emma, histoire de la protéger d’elle-même, mais aussi de fuir ses blessures.

Pour lire le reste de ma critique...

Le Festival du Jamais lu se poursuit jusqu'au 9 mai.

2 commentaires:

  1. Bonjour Lucie,
    En lisant ton billet je me suis dit que cette pièce aurait pu être un superbe roman.
    Amicalement
    Le Papou

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  2. C'est tout à fait vrai... Ceci explique peut-être que j'aie eu quelques problèmes avec l'arc dramaturgique.

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