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mardi 18 novembre 2014

L'éveil: tableaux d'une émancipation

L’éveil du corps, de la conscience, du désir, des rêves, d’un certain sens de la communauté… L’éveil, collaboration du Fils d’Adrien danse et Les enfants terribles, ratisse large et ne fait pas nécessairement mouche à tout coup. Juxtaposant danse (une chorégraphie d’Harold Rhéaume), textes (Steve Gagnon et Marie-Josée Bastien) et projections vidéo, le spectacle suggère plutôt qu’il exprime, à travers une série de chapitres qui fractionnent le propos et freinent de temps à autre la fluidité de l’ensemble.


On a sans doute souhaité ici tenir compte la capacité de rétention parfois volatile des adolescents dans cette adaptation très libre de L’éveil du printemps de Wedekind, qui traite essentiellement de la difficulté de laisser derrière soi son enfance. La scène où le jeune homme part s’installer en appartement et réalise en descendant de la voiture que, lui aussi, s’ennuiera de sa mère, reste un moment fort du spectacle, mais il risque d’interpeller plus directement l’adulte qui a déjà fait le deuil de sa jeunesse – peut-être lui-même parent – que le public cible (qui n’avait pu s’empêcher de ricaner, siffler et commenter à voix haute quand un baiser a été échangé sur scène quelques instants auparavant).

Pour lire le reste de ma critique, passez chez Jeu...

Présenté dans le cadre du Festival Coups de théâtre. Programmation ici...

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