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mercredi 15 avril 2015

Banquette arrière recrue d'avril

Le 23 avril, nous célébrons la 20e Journée mondiale du livre et du droit d’auteur et vous aurez peut-être envie de vous afficher avec votre roman favori. Synchronisme parfait, Banquette arrière, notre Recrue ce mois-ci, rend un hommage vibrant au livre comme objet – un sympathique chauffeur de taxi prêtant un recueil de nouvelles érotiques à certains de ses clients –, mais surtout à titre d’élément rassembleur. Au fil des échanges, un club de lecture impromptu se forme, des amitiés se tissent, des destins sont pris en main.
Ce partage de la lecture est au cœur même de la mission de La Recrue du mois depuis ses débuts et rien ne me réjouit plus que découvrir les avis des divers collaborateurs, qu’ils convergent ou divergent. J’ai le grand plaisir de souhaiter la bienvenue à Marie-Claude Rioux, qui nous parle d’une proposition des plus étonnantes, Le cadavre de Kowalski, et d’accueillir de nouveau parmi nous Julie Gagnon, témoin des premiers pas du webzine. Nous retrouvons aussi avec joie la voix si particulière de Mylène Durand, ancienne Recrue et collaboratrice, dont le deuxième roman La chaleur avant midi a séduit Christine Champagne.
Les autres auteurs mis en lumière ont choisi d’écrire en français ailleurs qu’au Québec. Marie Jack (qui habite au Manitoba) revisite par la fiction son passé en République tchèque avec Mariana et Milcza, alors que Sophie Bérubé (qui vit en Nouvelle-Écosse) traite du délicat sujet du viol, mais du point de vue du conjoint, dans Car la nuit est longue. Côté jeunesse, Chutes de Maxence Jaillet et Mario des Forges, articulé autour de la pratique du judo, nous fait voyager quant à lui du côté des Territoires du Nord-Ouest.
Sans surprise aucune, le livre joue un rôle essentiel dans la vie de l’auteure Claude Brisebois, nous révèlent ses réponses à notre questionnaire : « Je lis énormément, de 3 à 4 livres par mois, parfois plus, et ce, sur une base régulière depuis 45 ans. Alors pendant mes périodes de créations importantes, quand je lis, je porte attention aux mots et aux intrigues. De voir que d’autres arrivent à créer des mondes extraordinaires m’inspire, et ce, autant par la forme que par le récit. […] J’aimerais avoir l’imagination des R.J. Ellory et Jean-Christophe Grangé; l’humour des Daniel Pennac ou Tonino Benacquista; le souffle et la rigueur des grands maîtres que sont Balzac et Flaubert; la poésie d’Alessandro Baricco. Tous ces auteurs m’inspirent à leur manière. »
Bonne lecture!
Pour consulter le numéro complet, passez ici...

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