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jeudi 3 juillet 2008

Libre

Je ne suis pas très politisée (mes beaux-frères diraient plutôt que je ne le suis pas suffisamment) mais là, ce matin, quand j'ai vu en première page de mon quotidien qu'Ingrid Betancourt était enfin libérée, après plus de six ans d'emprisonnement, j'ai cru un instant aux miracles, furent-ils petits. Sans hésiter une seconde, j'ai négligé la section « Arts et spectacles » pour me consacrer à la lecture des trois pages consacrées à l'événement.

J'avais été touchée à Paris alors qu'en me promenant sur le parvis de l'hôtel de ville, j'avais vu ce tableau électronique géant sur lequel s'égrenait le temps, implacablement, les longues heures de son emprisonnement. Par respect, par peur de susciter le mauvais sort, je ne l'ai pas pris en photo. J'ai bien fait. Il est inutile maintenant.

Les détails ici, tels que présentés par Le Devoir.

1 commentaire:

  1. Oui, c'est une grande joie. Je lui souhaite un avenir radieux :)
    Certains commentaires sur la page sont odieux. Il fallait s'y attendre, je suppose...

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