Ou mes vérités ont toutes l'air de mensonges ou personne n'a osé... Pour ceux qui s'interrogeraient...
1- Yo-Yo Ma m'a déjà embrassée.
Eh oui... Je l'ai interviewé au téléphone et, quelques années plus tard, je lui ai fait signer ma copie du magazine alors que j'étais, comme lui, à l'arrière-scène de la Salle Wilfrid-Pelletier, lors du concert-bénéfice de l'OSM dont il était la vedette (et dont j'étais la voix hors-champ). Un homme fascinant, qui écoute vraiment, et dont les yeux brillaient comme ceux d'un enfant avant de monter sur scène. Inspirant.
2- J'ai eu un Stradivarius dans ma voiture.
Quelques semaines plus tard, j'ai réalisé la folie de l'expédition, mon assurance-responsabilité se limitant bien évidemment à un million de dollars. L'instrument était sur les genoux du violoniste, James Ehnes, entre une entrevue et une séance photo.
3- J'ai joué de la trompette pendant deux ans.
Eh non... du violoncelle par contre.
4- J'ai eu très chaud à un examen de baccalauréat car je ne savais pas ma sonate de Mozart par cœur jusqu'à la fin et attendais désespérément que l'un des juges ait pitié de moi.
Malheureusement, tout à fait vrai. Mon professeur, voyant sans doute la sueur commencer à perler sur mon front, a eu pitié de moi et a arrêté la torture avant que ça ne devienne catastrophique, une page avant la fin.
5- J'ai joué à la Place des Arts.
Oui, je sais, ça parait improbable. Je n'ai pas dit où, remarquez. Tout simplement dans le Piano nobile. Bon, je sais, c'est moins prestigieux, mais, bon...
6- Au primaire, je jouais déjà à interviewer des célébrités avec un de mes voisins.
Tout à fait. Nous faisions particulièrement des fausses entrevues de Claude Dubois, le voisin imitant Claude Dubois et chantant ses chansons à tue-tête entre deux réponses « songées ». Malheureusement ou heureusement, les bandes ont été détruites. Par contre, quand, des années après, j'ai effectivement interviewé Claude Dubois, j'étais assez déstabilisée, comme vous pouvez l'imaginer. Je me suis ressaisie rapidement et lui ai même admis l'histoire avant de raccrocher. Il a trouvé ça charmant.
7- Ivo Pogorelich m'a fait un clin d'œil en signant un autographe et j'ai pensé m'évanouir.
Tout à fait vrai. J'étais bien jeune, c'était lors du Concours international de Montréal et, hasard ou non, quelques semaines après, je décidais que, oui, je serais musicienne. Soupirs...
J'espérais quasiment pas l'avoir pour que tu me crois. Tu me crois hein, que je l'avais vraiment pas vu ... dis-moi que tu me crois, Lucie ?
RépondreSupprimerComment j'ai fait ? Te connaissant, je me suis dit que tu prendrais le plus simple comme mensonge pour que les extravagances passent pour des mensonges.
Conclusion de cette histoire : tu as une vie extravagante.
J'aurais opté pour Yo Yo Ma ou la trompette:-)
RépondreSupprimerVenise: je te crois, je te crois! Mais bon, la vie extravagante, je sais pas... Certains moments,disons! ;-)
RépondreSupprimerMichel: honnêtement, tu me vois jouer de la trompette? :p
J'aurais opté pour le plus plausible... dommage que je n'aie pas vu ton billet à temps!!! Dis donc, ta vie est fascinante!!
RépondreSupprimerTant que ça? Tu crois? :)
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