Le temps file à une vitesse folle, qu'on s'amuse beaucoup... ou un peu moins, comme mon retour au travail me le fait sentir depuis un peu plus de 24 heures (les joies du travailleur autonome en demande, j'imagine). C'est un peu comme si tous mes contacts professionnels s'étaient réveillés d'un plus ou long sommeil d'un seul coup. Un alignement de planètes bien particulier peut-être? On m'a notamment déjà réservée pour décembre (un concert saxophone et piano) et... mai (trois conférences pré-concert)! Étrange impression d'entrer dans un tunnel temporel...
Depuis mon retour, beaucoup moins de temps pour lire, bien sûr, mais j'ai quand même pris le temps de retrouver mon piano qui, après une bouderie d'une journée, semble m'avoir pardonné ma désertion, heureusement! (Après les premières tentatives d'« approche », j'avais craint le pire.) Je l'admets humblement: j'aime la mer (énormément) , le soleil (jusqu'à un certain point, ma peau appréciant beaucoup moins les excès que jadis autrefois), la lecture sans pression (sans aucune réserve), le farniente (mais pas trop longtemps), les bons repas de poisson frais (miam...) mais... je m'ennuyais (beaucoup) de mon piano, peut-être pour la première fois de façon aussi criante. Je serais tentée de paraphraser Jean-Pierre Ferland: « Eh, boule de gomme, serais-tu devenue... une musicienne? »
Etonnant la manière dont on retrouve un instrument de musique : comme on retrouverait un vieil ami...
RépondreSupprimerC'est un ami des plus intimes, surtout quand on se côtoie (comme c'est mon cas) depuis la première enfance.
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