La musique et l’écriture ont été de tout temps les deux pôles de la vie créatrice de l'auteure. Ce site se veut donc un hommage à la musique (particulièrement classique) et à la littérature, mais aussi au théâtre et aux autres manifestations artistiques.
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samedi 9 octobre 2010
Parce que...
... musique contemporaine n'est pas synonyme d'agression sonore, une œuvre concertante écrite en 1988 par Vladimir Martynov pour Gidon Kremer, Come in!, découverte il y a deux jours et écoutée en boucle dès sa découverte.
J'avoue que j'ai bien du mal à partager votre enthousiasme. Je ne parle pas du style: on peut écrire tonal si on veut, certains le font vraiment très bien comme Arvo Pärt. Mais dans cette pièce les mélodies sont banales (des gammes et des arpèges), l'harmonie tourne en rond autour de 3 accords, le contrepoint est inexistant et l'orchestration... bref dans le genre Adagio bien sucré pour violon et orchestre, on a déjà entendu beaucoup mieux, non ?
Papageno: pour moi, l'esthétique est assez proche d'Arvo Pärt (d'ailleurs, sur le même enregistrement, on trouve une version bien rendue de Tabula Rasa). Je ne dis pas que ce soit renversant mais, est-ce la sonorité du violon, le côté minimaliste, il y a quelque chose qui là-dedans me plait. Ce n'est pas le même type de révélation par contre que lorsque j'ai écouté en concert cette semaine In tempus praesans de Goubaïdoulina joué par Anne-Sophie Mutter, qui est venu me chercher très profondément, tant au niveau de l'interprétation que de la puissance de l'architecture, mais il y a quelque chose d'inclusif qui me parle à un autre niveau.
Dans le même genre (pièce de caractère méditatif pour soliste et orchestre) j'ai joué récemment dans l'Invocation pour violoncelle et orchestre de Gustav Holst qui est de toute beauté:
Je pense en rétrospect que ce qui m'a plu le plus du Martynov est l'interprétation de Kremer et la sensibilité de son jeu. (En fait, j'aime mieux celle réalisée avec le Kremerata Baltica.)
J'avoue que j'ai bien du mal à partager votre enthousiasme. Je ne parle pas du style: on peut écrire tonal si on veut, certains le font vraiment très bien comme Arvo Pärt. Mais dans cette pièce les mélodies sont banales (des gammes et des arpèges), l'harmonie tourne en rond autour de 3 accords, le contrepoint est inexistant et l'orchestration... bref dans le genre Adagio bien sucré pour violon et orchestre, on a déjà entendu beaucoup mieux, non ?
RépondreSupprimerMerci pour ce partage. Cela rassure d'écouter de la "musique contemporaine" qui soit audible...
RépondreSupprimerPapageno: pour moi, l'esthétique est assez proche d'Arvo Pärt (d'ailleurs, sur le même enregistrement, on trouve une version bien rendue de Tabula Rasa). Je ne dis pas que ce soit renversant mais, est-ce la sonorité du violon, le côté minimaliste, il y a quelque chose qui là-dedans me plait. Ce n'est pas le même type de révélation par contre que lorsque j'ai écouté en concert cette semaine In tempus praesans de Goubaïdoulina joué par Anne-Sophie Mutter, qui est venu me chercher très profondément, tant au niveau de l'interprétation que de la puissance de l'architecture, mais il y a quelque chose d'inclusif qui me parle à un autre niveau.
RépondreSupprimerMargotte: bienvenue!
moi ce qui me gêne c'est que j'ai l'impression (pour de nombreux passages) d'avoir déjà entendu ça quelque part...
RépondreSupprimermais peut-être est-ce voulu?
Je pense qu'on parle du même genre de travail que Glass ou Pärt fait... à prendre plus pour l'atmosphère que pour l'aspect « nouveauté ».
RépondreSupprimerDans le même genre (pièce de caractère méditatif pour soliste et orchestre) j'ai joué récemment dans l'Invocation pour violoncelle et orchestre de Gustav Holst qui est de toute beauté:
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=fpBpgVgEywU
C'est vrai que c'est très beau...
RépondreSupprimerJe pense en rétrospect que ce qui m'a plu le plus du Martynov est l'interprétation de Kremer et la sensibilité de son jeu. (En fait, j'aime mieux celle réalisée avec le Kremerata Baltica.)