Ça sent la rentrée à plein nez. Les enfants doucement apprivoisent l'idée de retourner en classe (certains y étaient déjà vendredi), les plus vieux tentent de reprendre le pli. Quoi, déjà? Je sais pertinemment que je passerai plusieurs minutes dans la prochaine semaine à jongler avec les horaires des élèves, à essayer de démêler les cours de ballet, piscine, chorale, alouette, et d'arriver à une grille-horaire viable pour tous.
D'ici là, je suis en semi-déni et ai décidé de me faire un dernier festival, celui des films du monde, pour la première fois depuis sa création (oui, je sais, j'aurais pu y penser avant la 36e édition, quand même!). J'étais au Cinéma Impérial à 9 h avec une amie (si, si, un samedi!), parmi tant d'autres (la salle était pleine), pour Ende der Schonzeit de la réalisatrice allemande Franziska Schlotterer, une relecture féminine, tantôt délicate, tantôt brutale, des années 1942-45, mettant en lumière un trio qui n'avait pas grand chose d'amoureux. Une belle cinématographie, une direction d'acteurs habile. Première impression: je pense que je pourrais bien adopter le FFM!
Je verrai le testament de Raul Ruiz demain matin (La noche de enfrente), Das Wochenende (d'après le roman de Schlink, que j'avais beaucoup aimé) demain soir, ai déjà mes billets pour La mer à l'aube de Schlöndorf, pour le documentaire Africa: The Beat. Je serai aussi en salle pour Schumann at Pier 2 (un documentaire sur Paavo Järvi et le Philharmonique de Brême) et fort probablement pour La danse (sur les adieux du chorégraphe Nacho Duato) et La manière Labèque. Mais il y a aussi Polanski, A film memoir, El dificil arte del paseo, Was bleibt de Hans-Christian Schmid... Trop de choix! (Tous les détails de la programmation ici...)
Cet après-midi, une amie m'a convaincue d'aller voir Tokyo Story, un classique que plusieurs spécialistes n'hésitent pas à placer sur leur « top 5 » de tous les temps. C'est grave, docteur?
grave? non ;-)
RépondreSupprimerce sont les symptômes reconnaissables de fin de vacances: on les croyait fort longues et puis finalement il y a encore tant de choses qu'on voudrait faire et voir, tant de gens avec qui on voudrait passer encore un bon moment :-)
bon festival et onne rentrée, Lucie!
Un coucou entre deux séances au FFM :)
RépondreSupprimerJe rentrerai un autre jour ;-)