Déjà, la journée d'hier était légèrement assombrie. Comment oublier que le 5 décembre est la date du départ trop hâtif de mon cher Mozart. Et puis, en milieu de journée, j'ai appris par un ami la mort de Dave Brubeck, une journée avant son 92e anniversaire. (Une grande fête était d'ailleurs prévue pour célébrer l'événement dimanche.) J'ai eu le privilège de l'entendre deux fois en concert à Montréal et heureusement que je possède le CD du mythique Time Out plutôt que le LP, car j'aurais sans nul doute dû en acheter un autre!
Pour se souvenir de ce géant, parti rejoindre l'autre, Blue Rondo a la Turk, bien sûr, dans une version en concert au Carnegie Hall de New York, spectaculaire. Une leçon de musique, comme je les aime...
Ce fut une émotion pour moi d'apprendre son décès aux infos de la télé. Je sais, 92 ans est un bel âge pour des adieux, mais je crois que je suis entré en jazz grâce à Take Five, c'est pour ça.
RépondreSupprimerOn croit ces géants immortels. J'ai été un peu moins troublée peut-être que lorsque j'ai appris la mort de Fischer-Dieskau, peut-être parce que, pour moi, Brubeck restera un éternel jeune homme. Son sourire, l'agilité de ses doigts et ce plaisir tangible de jouer avec d'autres... la musique, au fond, c'est ça!
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