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mardi 15 janvier 2013

Comme des sentinelles Recrue du mois

Nous avons (bien évidemment) échappé à la fin du monde, tel que « prédit » par les Mayas. Mais assisterons-nous bientôt à la mort du livre? Certains analystes ont cru pouvoir terrifier les lecteurs en brandissant les chiffres de ventes de 2012. En effet, pour la première fois, les formats électroniques ont coiffé au poteau d’arrivée les versions papier. Cela veut-il dire que le livre disparaîtra, comme les dinosaures d’autrefois? Pas si vite. Avez-vous pris le métro récemment? Oserez-vous affirmer sans frémir que plus personne ne lit? Oui, on retrouve sans doute autant de personnes plongées dans leur liseuse ou « tournant les pages » de leur tablette ou même parcourant un texte sur un téléphone intelligent que dans le bon vieux bouquin. Lisent-elles moins parce que le support s’est transformé? Je ne pense pas. Les premières incursions du livre dans le numérique n’avaient peut-être pas été entièrement convaincantes (confort de lecture moins grand, la maigreur des récoltes côté francophone et nouveautés), mais il serait absurde d’avancer que la donne n’a pas changé. La Bibliothèque nationale a d’ailleurs accepté la tendance et propose maintenant des prêts électroniques, qui « disparaissent » de votre ordinateur après trois semaines, histoire sans doute de protéger les droits d’auteurs. Ainsi, ceux qui habitent loin d’une librairie peuvent sans peine télécharger notre Recrue du mois, Comme des sentinelles de Jean-Philippe Martel.

Généreux de  nature, l’auteur a décidé d’offrir un cadeau à nos lecteurs et de répondre non pas à 10 questions, mais  bien à presque tout notre questionnaire. Il admet d’ailleurs lire les critiques « comme un fou. Le moindre mot sur moi m’intéresse. Mais personne ne m’apprend rien que je ne sache déjà – c’est désolant. C’est dire si j’attends beaucoup de la Recrue du mois… » Sacrée pression… Je vous annonce déjà que je m’entretiendrai avec lui lors de l’émission Les actualités littéraires en mars. Il pourra alors volontairement porter les deux casquettes : celle de primoromancier et celui de chercheur en littérature québécoise.

Vous pouvez lire la suite de mon éditorial et le numéro courant de La Recrue du mois ici...

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