Proposé comme un « déambulatoire, entre arts visuels et arts scéniques », Spasmes
se veut un troublant hommage à l’univers de Francis Bacon. Au fil d’un
spectacle misant avant tout sur la physicalité et la plastie, quiconque a
suffisamment fréquenté l’œuvre du peintre iconoclaste reconnaîtra
certaines torsions des corps liées à une toile, une composition
graphique ou même certaines transpositions de coups de pinceau.
La metteure en scène Carole Nadeau, qui signe également certains des
textes et lit en fin de parcours des passages des magnifiques 158 fragments d’un Bacon explosé de Larry Tremblay, a voulu proposer une expérience sensorielle avant
tout. Au fil de « stations », disposées un peu partout dans l’Espace
libre, qui mèneront à une crucifixion inversée d’une puissance certaine,
le spectateur est tour à tour confronté à un délire vaguement décalé,
à des instants absolument savoureux et à d’autres qui s’étirent
inutilement.
Je vous invite à lire le reste de ma critique sur le site de la revue Jeu. Il vous reste deux occasions (ce soir et demain) de vivre une expérience hors de l'ordinaire.
Vous noterez également l'ajout dans la colonne de droite de la section « Lucie va au théâtre » qui vous permettra de suivre mes rencontres théâtrales.
Très heureuse de voir une section théâtre chez toi :)
RépondreSupprimerTu sembles avoir vécu une expérience bien originale. C'est chouette !
Mettons ça dans la catégorie « résolutions bloguesques » 2013 :)
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