Peut-on différencier un lecteur de la métropole de celui
habitant en région? Mission impossible sans doute, car comment dresser un
portrait-robot de celui-ci quand, selon le moment de la journée, l’état
d’esprit, les saisons, son parcours de vie, la juxtaposition d’univers peut se
révéler contradictoire. Pourtant, après avoir passé quelques heures au Salon du
livre de l’Outaouais début mars – mon premier hors Montréal –, j’ai été totalement
séduite par l’atmosphère qui y régnait. À taille humaine, lumineux, intégrant
des lieux de rassemblement intimes, propices aux lectures et aux échanges (on y
proposait même des concerts), le Salon met les auteurs de l’avant. Pas besoin
de feuilleter avec frénésie son guide de l’événement pour repérer une séance de
signature; on se laisse happer par une couverture, un sourire, une conversation
établie spontanément entre auteur et lecteur. Pas de décorum inutile, une
simple volonté de partager un même amour de l’écrit.
Vous pouvez lire le reste de mon éditorial et le numéro courant de La Recrue ici...
Pour avoir vu le salon de Rimouski l'automne dernier, je peux dire la même chose. Tout à coup, un salon du livre devient autre chose qu'un vaste librairie trop achalandée...
RépondreSupprimerVoilà qui me conviendrait bien mieux que le salon de Montréal
RépondreSupprimerNo: on retrouve ici le sens de la lecture
RépondreSupprimerKikine: on ira ensemble l'année prochaine! :)