Arrivée en avance, vendredi soir, même si, une fois encore, j’ai pris la mauvaise
sortie et me suis baladée dans le quartier, j’ai été immédiatement
conquise par l’atmosphère qui régnait. Des sourires qui fusent, des
auteurs qui discutent avec d’autres, des passionnés qui attendent
l’entrée en salle en lisant une pièce de théâtre au soleil, d’autres qui
piétinent devant le comptoir de la billetterie dans l’espoir de se voir
attribuer un billet. J’avais oublié combien on se sent bien aux
Écuries, combien on aurait envie de jouer au babyfoot, même si le jeu
nous indiffère entièrement, mais surtout de se laisser avaler par un des
fauteuils et lire une pièce que l’on aurait piochée dans la petite mais
dense librairie, d’un seul souffle, en sirotant un verre.
Vers 20 h 25, presque une demi-heure après l’heure prévue donc,
certains ont commencé à applaudir dans la salle, de façon plus ludique
qu’agressive. Quelques instants plus tard, les deux codirecteurs
artistiques, Marcelle Dubois et Geoffrey Gaquère, sont montés sur scène,
nous livrer un mot de bienvenue tout sauf engoncé, dans lequel se sont
juxtaposés le rire franc et les interrogations identitaires. Stéphane
Crête, soutenu par Sarah Berthiaume, a ensuite livré son texte conçu à
partir de la centaine de mots achetés lors de la campagne de microdons :
une page surréaliste, pourtant d’une grande cohérence. Un prélude
inspirant à ce qui suivrait… La salle
était si bondée que certains avaient envahi les marches, notamment
Geoffrey Gaquère, que j’ai pris plaisir à entendre rire ou s’exclamer, à
moins d’un mètre de moi, tout au long de la soirée.
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Je sais pas pourquoi, mais il me semble que j'ai un "déjà vu". Toujours agréable quand c'est un bon moment.
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