Dans une volonté de rapprochement, la compagnie Ondinnok entame avec
le Printemps autochtone d’art un dialogue. Une exposition, la
présentation de trois courtes pièces d’auteurs autochtones émergents,
une lecture publique, la projection de Mesnak, une conférence
performative, un atelier de jeu ainsi qu’un cabaret musical et poétique
permettent d’apprivoiser les Premières Nations à travers ses images, ses
légendes, ses paroles. Elles n’auront peut-être jamais été autant dans
les médias qu’au cours de la dernière année, avec le mouvement Idle no
more, la reconnaissance par la Cour suprême du Canada des Métis en tant
que Premier Peuple et la récente Commission de vérité et réconciliation.
Pourtant, connaît-on réellement les vecteurs créateurs qui les
motivent?
À la suite d’un concours lancé en mai 2012 par Ondinnok, trois
auteurs ont été retenus pour profiter de l’accompagnement d’un
dramaturge. Marie-Christine Lê-Huu a travaillé avec Jacinthe Connolly
(agente d’interventions sociales, dont c’est le premier texte
dramatique), Stéphane Crête avec Dave Jenniss (qui signe ici un deuxième
opus) et Suzanne Lebeau avec Véronique Hébert (premier texte pour la
scène professionnelle). Une scénographie polyvalente et inspirée de
Julie Christina Picher, des éclairages soignés de Thomas Godefroid, une
mise en scène bien dosée de Clément Cazelais et le contrepoint musical
de Catherine Dacjzman faisant la part belle aux percussions
traditionnelles permettent aux trois pièces de s’articuler comme des
segments cohérents d’un tout. « Sans le tambour qui bat, les mots
n’existent pas », fera d’ailleurs dire à son personnage principal Dave
Jenniss.
Vous pouvez lire le reste de ma critique sur le site de JEU...
Vous pouvez encore vous glisser en salle ce soir, à la Maison de la culture Frontenac (c'est gratuit).
Merci pour cette découverte, Lucie !
RépondreSupprimerJ'aime lire grâce à toi ce qu'il se passe de l'autre côté de l'océan !
Merci Lili d'avoir initié ce challenge! :)
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