Lundi, 6h du matin. Je dors encore. Pourtant, des milliers de braves sont déjà dans le métro de Montréal, plusieurs un livre à la main (si ce n'est pas une liseuse), prêt à affronter une nouvelle semaine de travail. Ils ne le savent pas, mais Marie-Christine Blais réalise ce matin-là une enquête informelle sur les habitudes de lecture des usagers du métro. Cela donne un panorama assez éclectique, à lire ici...
Lis-je n'importe quoi dans le métro? Pas tout à fait. Question côté pratique, d'abord, j'éviterai les trop gros bouquins. (J'ai donné jadis - dans tous les sens du terme - avec Les bienveillantes.) Je ne fais pas sinon de censure. Je peux aussi bien être en train de potasser un traité sur l'esthétique baroque pour préparer une conférence pré-concert qu'un premier roman (le boulot de rédac en chef de La Recrue ne cesse jamais), une pièce de théâtre d'ici ou même, à l'occasion, une BD (c'est dans le métro que j'ai lu l'effervescent La célibataire qui ne m'aura convaincue qu'à moitié et le très beau Jane, le renard et moi de Fanny Britt). Et vous, auriez-vous partagé avec Marie-Christine Blais votre lecture ce jour-là?
ah la la, mais elle ne rate pas une occasion de taper sur Les Bienveillantes... pourtant.
RépondreSupprimerje lis toujours dans le train et c'est mon péché mignon d'essayer de voir ce que les autres voyageurs lisent ;-)
RépondreSupprimerNo: une amie vient de le terminer, c'est probablement pour ça qu'il m'est revenu à l'esprit.
RépondreSupprimerAdrienne: moi aussi! Avec les liseuses, c'est devenu impossible! :(