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vendredi 29 novembre 2013

Cheese: sourire pour ne pas pleurer?

À l’invitation de Katya Montaignac, Nicolas Cantin, reconnu pour ses chorégraphies minimalistes, rencontre Michèle Febvre, interprète majeure des années 1970 et 
Phjoto: Nicolas Cantin
1980, ayant prêté son corps à certains des plus grands. Deux générations, deux voix, mais pourtant une langue commune et un passé partagé, celui de l’immigration. Cantin choisit de révéler Febvre en paroles, en musique et en gestes (on pourrait parler ici d’antimouvement tellement ce dernier est contraint presque du début à la fin), en un instantané éloquent, qui se découvre doucement à travers une série de motifs, transmis par la voix ou le corps, trafiqués comme les autofictions, nous en apprenant autant sur le chorégraphe que sur son sujet comme tout portrait réussi.
« Est-ce que tu me fais confiance? » D’entrée de jeu, la question est posée par Febvre qui, pour la première fois de sa carrière, se sert de sa voix pour communiquer – avec beaucoup de justesse d’ailleurs. Elle peut aussi bien s’adresser au chorégraphe qu’à l’interprète ou au public, qui devra faire fi de certaines de ses attentes pour céder autrement au propos.
Pour lire le reste de ma critique, c'est ici...
Vous pouvez encore assister à ce laboratoire ce soir et demain à l'Usine C...

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