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vendredi 8 janvier 2010

Ouf...

C'est moi où l'année 2010 a commencé sur le chapeau des roues? Déjà que j'avais omis d'inclure une ou deux journées de lézardage pendant la période des fêtes. (Comment oser écrire le « congé des fêtes » après ça?) L'année prochaine, apprendrai-je enfin de mes erreurs?

J'ai été plongée dans deux univers entièrement différents cette semaine, à des lieues l'un de l'autre: la musique de scène de Purcell (des notes de programme pour le prochain concert de l'Orchestre baroque Arion) et la musique du compositeur contemporain Arvo Pärt, né en Estonie mais vivant maintenant à Berlin. J'ai donc pu m'approprier certains codes du théâtre baroque anglais (le deus ex machina, c'est de là que ça vient) pour mieux comprendre comment la musique s'inscrivait en filigrane. (Les Anglais pratiquaient notamment le semi-opéra, très proche de la comédie musicale actuelle.) En parallèle, je me suis appropriée la philosophie de création bien particulière d'Arvo Pärt, qui recherche dans quelques notes, l'essence même de l'existence. « Si quelqu’un cherche à me comprendre, il doit écouter ma musique. S’il cherche à connaître ma philosophie, il devra alors lire n’importe lequel des pères de l’Église. S’il souhaite connaître ma vie, il y a des choses que je tiens à garder secrètes », confiait-il lors d'une rare entrevue.

J'ai notamment déniché cette entrevue qu'il avait accordée à Björk il y a une dizaine d'années... Inspirant!


On retrouve aussi le compositeur dans ce clip fascinant, alors qu'il décortique sa pièce Für Alina.

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