Le jeune auteur complète également son doctorat en piano (il est
d’ailleurs l’un des six demi-finalistes du prestigieux Concours national
Eckhardt-Gramatté début mai) et cet amour de la musique se décline dans
plusieurs de ses titres de sections : « Mess : Credo », « Images
I » et « Images II », en référence à Debussy, chaque sous-section
reprenant un des mouvements des triptyques, « Préludes pour voix seule,
opus posthume » ou encore « Arabesques et Estampes : carnet de voyage »,
autre référence à Debussy. Le choix ne s’avère aucunement gratuit,
Doucet appliquant, comme le compositeur français, couleurs et émotions
avec parcimonie, autant de touches qui ne prennent leur sens qu’une fois
mises en contexte. « Le jour où l’on commence à se rapprocher
davantage de la mort que de la naissance, je l’ai senti. Ce jour-là, le
soleil se couche à l’horizon, et pour la première fois, on craint qu’il
ne se relève pas. Son rituel prend une toute autre dimension, le cycle
journalier s’efface peu à peu. On vit d’heure en heure. Depuis, les
instants figés dans ma tête perdent leurs couleurs, ils deviennent des
taches asymétriques, détraquées. »Quelle structure musicale inspirera son prochain ouvrage? Nous avons hâte de le découvrir.
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