Non, la question est plutôt ici: comment peut-on espérer remplir toutes ces salles le même soir quand quatre des cinq événements visent le même public, celui qui apprécie la musique classique? N'a-t-on pas perdu, au fil des ans et de l'offre, l'exceptionnel du concert, de la sortie? Bien sûr, je ne souhaite pas non plus revenir 50 ans en arrière quand l'offre était plus que fragmentaire et que, en plus, dans plusieurs cas, seuls les plus riches pouvaient se permettre d'aller au concert. Mais a-t-on besoin de passer dans le registre pléthorique pour autant?
Je viens d'aller consulter le calendrier d'événements de La Scena Musicale pour samedi à Montréal: cinq événements inscrits (ce qui ne signifie pas qu'il n'y en ait que cinq, puisque seuls deux des événements auxquels j'ai été invitée s'y retrouvent). J'aurais pu être intéressée par quatre de ces événements: Tosca, une soirée de musique de chambre contemporaine au Conservatoire, The Rake's Progress de Stravinski à McGill, Les Tabarinades.
Alors, vous voulez savoir où vous me croiserez samedi soir? À un endroit où vous
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