dimanche 5 mai 2013

Jamais Lu / 26 lettres: puissant abécédaire

Arrivée en avance, vendredi soir, même si, une fois encore, j’ai pris la mauvaise sortie et me suis baladée dans le quartier, j’ai été immédiatement conquise par l’atmosphère qui régnait. Des sourires qui fusent, des auteurs qui discutent avec d’autres, des passionnés qui attendent l’entrée en salle en lisant une pièce de théâtre au soleil, d’autres qui piétinent devant le comptoir de la billetterie dans l’espoir de se voir attribuer un billet. J’avais oublié combien on se sent bien aux Écuries, combien on aurait envie de jouer au babyfoot, même si le jeu nous indiffère entièrement, mais surtout de se laisser avaler par un des fauteuils et lire une pièce que l’on aurait piochée dans la petite mais dense librairie, d’un seul souffle, en sirotant un verre.

Vers 20 h 25, presque une demi-heure après l’heure prévue donc, certains ont commencé à applaudir dans la salle, de façon plus ludique qu’agressive. Quelques instants plus tard, les deux codirecteurs artistiques, Marcelle Dubois et Geoffrey Gaquère, sont montés sur scène, nous livrer un mot de bienvenue tout sauf engoncé, dans lequel se sont juxtaposés le rire franc et les interrogations identitaires. Stéphane Crête, soutenu par Sarah Berthiaume, a ensuite livré son texte conçu à partir de la centaine de mots achetés lors de la campagne de microdons : une page surréaliste, pourtant d’une grande cohérence. Un prélude inspirant à ce qui suivrait… La salle était si bondée que certains avaient envahi les marches, notamment Geoffrey Gaquère, que j’ai pris plaisir à entendre rire ou s’exclamer, à moins d’un mètre de moi, tout au long de la soirée.

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1 commentaire:

Venise a dit…

Je sais pas pourquoi, mais il me semble que j'ai un "déjà vu". Toujours agréable quand c'est un bon moment.