mercredi 4 février 2009

Marc-André Hamelin: carte blanche


Soir de concert, foyer de la salle. Deux mélomanes échangent sur les pianistes qui occupent l’avant de la scène internationale. L’un avance le nom de Marc-André Hamelin. L’autre s’emballe, souligne sa technique herculéenne, défiant les lois les plus élémentaires de la physique. Il parle de répertoire méconnu ou contemporain, si pointu que seuls les initiés en connaissent les arcanes.

Quiconque évoquerait le pianiste canadien en ces termes démontrerait combien il a peu suivi son évolution artistique au fil des ans. Sans cesse, Hamelin tente de se dégager de cette étiquette de « supervirtuose », accolée par un critique du New York Times en 1988 et véhiculée depuis à tort et à travers. Il ne se considère aucunement comme un athlète du piano, mais compare plutôt son travail à celui d’un artiste-peintre qui doit, à travers une ligne, qu’elle soit mélodique ou esquissée au crayon, transmettre un message, un vécu, une émotion.

Vous pouvez lire la suite de l'article ici, en page 8, dans le numéro courant de La Scena Musicale. Hamelin y évoque notamment son lien avec le public, avec les instruments, la nécessité absolue de respecter le texte mais aussi les grandes lignes des quatre concerts qu'il donnera, tant comme soliste, récitaliste que chambriste, pour souligner le 60e anniversaire de la Société Pro Musica en mars.

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