dimanche 1 mai 2011

Faire pleurer un piano

« Ce n'était pas qu'il lui manquait un cœur: au fond de lui il y avait une peine immense, un vertige sans nom, un gouffre dans lequel il sombrait corps et âme. Simplement, cet homme n'avait jamais appris à pleurer. En revanche, il était capable de faire pleurer le piano blanc, et les notes de musique qui s'écoulaient de son instrument étaient bien plus belles que de vraies larmes. »

Maxence Fermine, Amazone

4 commentaires:

Hélène a dit…

Ces larmes-là doivent être moins amères...

Adrienne a dit…

hm la beauté des larmes? ce n'est pas vraiment une référence, je trouve ;-)

Lucie a dit…

Hélène: oui, ces larmes-là peuvent même soulager des autres.

Adrienne: je pense que les larmes de joie ou d'émotion pure peuvent être très belles... comme lorsqu'un auditeur pleure après un concert, par exemple.

Claudio a dit…

Je ne savais pas que Maxence avait rencontré Chopin.