Ma visite s'est déclinée d'une certaine façon en trois volets: littéraire, musical et pictural. Autour de ces trois axes majeurs se sont greffées des rencontres, toujours fort enrichissantes. Curieuse sensation de s'incarner en tant que blogueur(se), de passer de l'écrit/lu à la rencontre proprement dite. Dans certains cas, on bascule tout naturellement de l'un à l'autre, dans d'autres, comme dans toute rencontre, il faut s'apprivoiser.
Puisque je ne souhaite pas vous étourdir de mes souvenirs de voyage, je me concentre aujourd'hui sur l'aspect littéraire de mon périple. Avant d'élaborer, je vous dirai simplement ceci. À la question posée par le douanier: « Que rapportez-vous? », j'ai répondu franchement: « Principalement des livres! » Disons que, euh... (rougissement)... j'ai été un peu compulsive. Mais (presque) tous les bouquins rapportés (une vingtaine, ouch!), je n'aurais pas pu les trouver ici ou,
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Il faut ici souligner que certains (six précisément) m'ont été offerts par des amis blogueurs: Le sixième crime de Sébastien Fritsch (remis par l'auteur, dédicacé bien sûr), Les adolescents troglodytes d'Emmanuelle Pagano (un coup de cœur récent de Sébastien), Trois leçons de ténèbres de José Angel Valente (textes poétiques d'un auteur que je ne connais pas, un cadeau de Madame Musique), Paris l'instant de Philippe Delerm (un cadeau de Caro[line], pour m'empêcher d'être trop nostalgique... j'avais d'ailleurs offert le même livre à mon ami Michel quand il est rentré de Paris en décembre, comme quoi on offre ce que l'on souhaite recevoir), Dans la main du diable d'Anne-Marie Garat (le dernier coup de cœur de Caro[line]) et La Véritable histoire de mon père de Nicolas Cauchy. Oui, oui, celui-là même, l'auteur chouchou no 2 de Caro[line] (cris de groupie ici), que j'ai rencontré « en vrai » (très sympathique et tout à fait accessible) lors d'un apéro à quelques mètres à peine de la fontaine St-Michel. (Oui, j'ai jeté un coup d'œil à l'eau de la fontaine et n'ai pas trouvé les bijoux de la grand-mère de la narratrice du roman de Katia Belkhodja moi non plus). Nous avons parlé de littérature, de musique classique, de l'écriture elle-même, en terrasse, comme il se doit à Paris.
Autre grand coup de cœur littéraire de mon séjour: le Salon de la poésie
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Les cadeaux ont été bilatéraux, rassurez-vous. Je révélais à Venise, quelques heures avant le départ, que je n'apportais que des produits québécois dans mes bagages pour les amis blogueurs que je rencontrerais. Maintenant qu'ils ont été distribués, je peux les révéler. Pêle-mêle, il y avait donc dans ma valise: Le cœur de la baleine bleue de Jacques Poulin (que j'ai lu dans l'avion à l'aller, avec un plaisir immense), La traduction est une histoire d'amour du même auteur, Chercher le vent de Guillaume Vigneault, Un dimanche à la piscine à Kigali de Gil Courtemanche, Scrapbook de Nadine Bismuth, Opéra de Jean-Jacques Nattiez, les Poèmes d'asile de Nelligan et, exception à la règle, La fille de l'homme au piano de Timothy Findley, un auteur canadien que j'aime beaucoup.
2 commentaires:
Je sais que je me répète mais j'ai été ravie de notre soirée passée tous ensemble, avec d'abord auteur chouchou n°2, puis avec Madame Musique ! :-)
Et merci pour le cadeau !
Te voilà avec quelques milles-feuilles de plus dans ton home. Moi, quand j'ai des milles-feuilles, chez moi, on me traite de gourmande !
Sans blague, étourdissant, la quantité de titres et, en passant, de bons choix québécois qui j'espère seront aimés.
Et ce qui me plaît dans tout ça est que nous allons, nous aussi, les lire à travers tes yeux.
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