La chimie de l'entrevue n'est jamais une science exacte. Certains artistes offrent beaucoup, d'autres se protègent et ressassent toujours les mêmes propos aseptisés, possiblement parce qu'ils ont été brûlés auparavant par les médias ou qu'ils n'ont pas nécessairement grand chose à partager, outre leur musique. (Parfois, c'est suffisant...) Plus rarement, je rencontre un artiste et ressens une connexion intense, presque intime avec lui, et n'ai alors même plus besoin de me cacher derrière la sacro-sainte objectivité journalistique - bel oxymore si vous me permettez car un journaliste n'est jamais totalement objectif puisqu'il partage sa lecture d'un événement. Quand on parle d'un portrait, il me semble évident que celui-ci en dit au moins un peu au sujet de l'intervieweur, ne serait-ce que par son choix de questions ou les éléments qu'il souhaite faire ressortir.
Un tel moment de complicité a été instantanément perceptible quand je me suis assise en plein soleil, un certain vendredi midi, pour rencontrer le pianiste David Jalbert, 33 ans en novembre. Aucune distance nécessaire, que le partage, bilatéral, entre pédagogues, entre artistes. Malheureusement, une seule page avait été allouée à cette entrevue et j'ai donc dû sabrer dans le foisonnement, implacablement. Vous pouvez découvrir ce pianiste inspiré et inspirant à la page 27 du numéro courant de La Scena Musicale...
On peut l'entendre ici, dans Chostakovitch:
Je vous rappelle qu'il vous reste encore un peu plus de 24 heures pour vous inscrire au swap musique et littérature.
Les inscrites à ce jour...
Du Québec: Lucie - Liceal - Kikine - aBeiLLe- Catherine -
En Europe: Margotte - Gwenn - Patacaisse - Caro_Carito - Sarawasti - Kloelle - Nahe -Tania (SBF, flûtiste) -
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire