Rufus Wainwright demeure l’un de ces êtres polymorphes qui rejettent les
étiquettes. Musicien, auteur, fils, frère, ami, amant, père, porté
aussi bien par la musique folk que les pages opératiques, le romantisme
pur que le classicisme assumé, il transmet l’émotion brute, la traduit
en deux accords, l’offre à l’autre avec toute la délicatesse et la folie
dont on le sait capable. Ce soir, à la Maison symphonique, deux géants se rencontrent, deux
univers se complètent, le sien et celui du grand William Shakespeare. On y entendra notamment la première montréalaise de ses Five Shakespeare Sonnets, deux pages tirées des Nuits d'été de Berlioz, l'ouverture du Songe d'une nuit d'été de Mendelssohn et, bien sûr, nombre de ses compositions.
Je vous le propose, dans deux registres fort différents, d'abord avec le vibrant et intime The Art Teacher.
Et dans l'effervescence pure, avec You Go to my Head, tirée du spectacle Rufus does Judy (pièce qu'il fera ce soir, à mon grand plaisir).
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