jeudi 29 août 2013

À petites pierres: ouvrir une brèche

Un village reculé, une jeune fille, fiancée à quelqu’un qu’elle connaît à peine, qui ne rêve que de s’évader, un jeune homme rentrant de France qui a envie de s’amuser. Une histoire qui aurait pu se révéler banale, simple marivaudage : aventure d’un soir pour l’un, déception peut-être plus tenace pour l’autre. Mais le père du futur époux dispose d’espions, exige réparation : le jeune homme paiera une amende symbolique, la jeune fille sera lapidée. 


Révolté par le verdict, l’amoureux d’un soir entreprend de sauver la belle, se déguise en femme pour la retrouver, séduit le prétendant éconduit et tente de lui faire entendre raison. Ce faisant, il croise la route de la sœur de la condamnée, amour d’adolescence qu’il croyait oublié, qui elle aussi a décidé, par le truchement d’un déguisement d’intervenir. Le sujet reste d’une rare gravité (comment peut-on  rire de la lapidation?), mais Gustave Akakpo réussit à en tirer une pièce à tiroirs, hommage aux classiques de Molière et de Beaumarchais (impossible de ne pas penser ici au Mariage de Figaro), au rythme effréné, sans failles apparentes.

Pour lire le reste de ma critique, allez sur le site de Jeu...

1 commentaire:

Kikine a dit…

Et hop, un petit tag chez moi si le coeur te dit. Sinon, juste une façon de dire que je pense à toi :)