lundi 26 août 2013

Les larmes du ciel d’août / Et si je les tuais tous madame?

Né au Burkina Faso en 1983, auteur jusqu’ici d’une dizaine de pièces, Aristide Tarnagda puise son inspiration dans les réalités de son pays, mais réussit, grâce à une langue riche, particulièrement évocatrice, à transcender les frontières de celui-ci. S’il inscrit ses récits dans une intimité certaine, parfois presque impudique, sa parole atypique permet de mettre en lumière les grands enjeux contemporains. Dans le diptyque présenté en ouverture de la cinquième édition de Dramaturgies en dialogue, il aborde le fossé toujours grandissant entre riches et pauvres (« Capitaliser le capital dans toutes les capitales du monde capitaliste »), mais aussi les questions d’identité, de maternité et de paternité, en plus de proposer une réflexion sur la violence (« La rue peut tout. ») et le rôle de l’artiste (« Les artistes, c’est des gens qui sont dans la boue. »)


On peut lire la suite de ma critique sur le site de la revue Jeu...
Dramaturgies en dialogue se déroulent jusqu'au 29 août. Pour consulter la programmation...

1 commentaire:

Topinambulle a dit…

J'ai aimé lire ta critique sur cet artiste que je ne connaissais pas, mais qui semble avoir un propos engagé et personnel très intéressant.
Merci pour la découverte Lucie :)