« Oh vie, ma joie, chantons, dansons, célébrons la vie!
Le vent du large caresse ma peau, le sang circule.
Mes pensées reprennent leur vol. Alléluia. Célébrons la vie.
Mon âme a repris sa place près de mon cœur,
Qui bat la mesure de la vie; rester pour aimer. Rester pour aimer. »
En deuxième partie, une œuvre que je ne connaissais pas, pourtant fort attrayante: le Magnificat de John Rutter, compositeur anglais contemporain des plus prolifiques, fruit de l'enseignement choral britannique et collègue de classe de John Tavener, l'un des ténors de la scène britannique contemporaine.
Le Magnificat de Rutter a été créé au Carnegie Hall de New York par le Manhattan Chamber Orchestra, des chœurs et la soprano Patricia Forbes, le 26 mai 1990, sous la direction du compositeur. Le Magnificat, le cantique de
Ainsi, les deux œuvres proposent une reprise de matériau musical dans leurs premiers mouvements, utilisent des chants grégoriens, confient à la soliste les vers plus introspectifs, le chœur s’affirmant dans les sections les plus éclatantes du texte. Tout comme Bach avait choisi d’intercaler quelques numéros supplémentaires dans le texte original du Magnificat, Rutter y glisse un Sanctus (de l’ordinaire de la messe), un Sancta Maria et une page musicale d’une grande beauté, « Of a Rose, a Lovely Rose », qui reprend l’image de la rose comme métaphore de
Je vous propose d'écouter ici l'ouverture de cette œuvre chorale:
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