Où et quand ?
Je lis franchement un peu partout, incluant (oui, je sais, ça peut être dangereux!) en marchant. Quand je lis dans le métro, il m'est arrivé à quelques reprises de rater ma station. Je suis entièrement dans ma bulle et j'en oublie tout ce qui se passe autour (à moins que le livre ne soit pas très captivant bien sûr). Sinon, j'aime bien lire au lit le soir ou dans le jardin quand il fait beau (ça fait un bon moment que ça n'est arrivé, hum!). Au bord de la mer, sur le sable, c'est franchement pas mal non plus, même si le sable se glisse entre les pages du livre... Parfois, je me coule dans un fauteuil mais je me sens trop souvent coupable de lire pour le plaisir « en plein jour » quand il y a du boulot qui m'attend alors je me concentre généralement pendant ses heures-là sur des lectures musicologiques.
Comment je choisis mes lectures ?
Je n'ai pas de formule pré-établie. J'aime bien lire des critiques de lecture d'autres blogueurs et note alors des titres dans mon petit calepin (ma LAL). Je lis presque religieusement la section « lectures » de La Presse le dimanche et aime bien aussi Entre les lignes pour m'inspirer de temps en temps. Sinon, parfois, j'y vais simplement par coup de cœur, sur l'instant... Le dernier en lice, comme ça: le numéro courant de la revue littéraire Moebius, consacré à (comment résister?) la musique classique! (Et, en plus, il était à prix doux...) Parfois, je prends aussi un livre complètement au hasard sur l'étagère et, après avoir lu le quatrième de couverture, je craque... Ça a été le cas pour Seule Venise de Claudie Gallay, dont je n'avais jamais entendu parler. Et puis, quand je passe en bibliothèque et que je vois un livre qui m'avait intéressée, je n'attends pas (ce qui n'est pas toujours bon pour ma PAL).
Quel style de lecture ?
J'admets que je ne lis peu ou pas de biographies, sauf si elles sont de musiciens/compositeurs, que la science-fiction me laisse de glace et que les histoires qui se passent au Moyen-Âge ont besoin d'être drôlement bien ficelées pour que je m'y attarde (comme Le mariage d'Anne d'Orval de Sébastien Fritsch, par exemple). Je ne suis pas très autofiction non plus, sauf exception. Sinon, je peux lire français, québécois, américain, étranger. Quand je lis un auteur anglophone, je le lis le plus souvent en traduction, non pas parce que je ne suis pas parfaitement bilingue (je travaille dans les deux langues officielles), mais pour le plaisir d'apprécier le travail du traducteur, puisque je fais souvent de la traduction moi-même. Comme le dit le titre du roman de Jacques Poulin, La traduction est une histoire d'amour. Ainsi, j'aime beaucoup les traduction de Christine Le Boeuf des livres de Paul Auster.
Qu’est-ce que j’attends de mes lectures ?
Selon l'instant, d'être divertie, d'être édifiée, d'habiter mon imaginaire, de secouer certaines idées préconçues, de me permettre de voyager parfois ailleurs, parfois en moi.
Mes petites manies ?
J'insère de petits bouts de papier dans mes livres afin de pouvoir recopier dans mon carnet de citations les phrases qui m'ont le plus interpellée, soit par leur style, leur message, leur émotion. Parfois, je me modernise et y colle un petit post-it (c'est bien plus pratique après, pour retrouver le passage en question, plutôt que d'avoir à relire les deux pages en entier! Quoi que, parfois, je note une deuxième phrase lors de la phase « recopiage »).
7 commentaires:
Je prends un petit post-it et je note "... de me permettre de voyager parfois ailleurs, parfois en moi"
Et puis, je comprends tout à fait que tu n'aies pu résister à un tel titre "Seule Venise", moi aussi, je n'aurais pas su résister.
J'aime beaucoup tes réponses! L'inculte que je suis ne connaît pas la revue Moebius... et il y a un numéro consacré à la musique classique??? Je peux trouver ça où, dis!!!
Quant à ton tag, j'y réponds d'ici quelques jours!
Venise: mais oui, bien sûr... je te le prêterai quand on se verra cet été! ;-)
Karine: ne t'en fais pas... c'est la première fois que je l'achète mais je l'ai vue plusieurs fois en kiosque auparavant (chez les libraires mais aussi dans certaines Maisons de la presse internationale). Voici le lien Internet de la revue mais ils ne parlent pas de leur numéro courant!
http://www.triptyque.qc.ca/f-moebius.html
Karine: je viens de voir que tout en bas de la page sur Moebius, on parle du numéro courant avec le descriptif des divers auteurs qui y participent.
Chère Lucie,
Merci pour tes réponses pleines du plaisir que l'on peut retrouver en lisant un bon roman. D'ailleurs, je partage ton avis sur bien des trucs, comme par exemple le peu d'inclination que tu as pour la science-fiction (ou le fantasy?), le stykle médiévale (à moins d'une exception) ainsi que pour la qualité des traductions de Christine Leboeuf pour l'oeuvre de Paul Auster.
J'entends souvent parler de sa femme, Siri Husvedt, par les temps qui courent. Je vais probablement donner une deuxième chance à cette auteure. J'avais abandonné il y a quelques années, après une dizaine de pages, son roman Tout ce que j'aimais. Il y a pourtant des tas de gens qui ont été bouleversé par l'ouvrage, notamment Catherine.
Avec un train de retard, j'ai commencé par répondre à la tague d'il y a deux mois... Il n'est jamais trop tard pour bien faire ! Un jour peut-être, trouverai-je mes bonnes réponses à celle-ci...
Moi aussi, lire dans les transports, c'est ma petite bulle d'oxygène et de tranquillité, je n'entends plus rien autour de moi, et en plus, je suis ravie quand le train a du retard, cela me permet de lire plus longtemps ! Par contre, je n'ai encore jamais loupé de station à cause de ça...
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