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Les puristes pourraient décrier cette polyvalence, mais il la défend avec la même conviction qu’un concerto de Matthias Pintscher, Michael Jarrell, Marc-André Dalbavie ou encore son album jazz, Into the Blue. « J’ai grandi comme cela, j’ai combiné deux univers, explique-t-il lors d’une entrevue téléphonique donnée d’une chambre d’hôtel à Caen. J’étais toujours dans les clubs de jazz et je sortais la flûte de temps en temps, mais c’est une énorme responsabilité de faire de la musique improvisée, de la “composition instantanée”, devrais-je plutôt préciser. C’est très différent d’interpréter une œuvre classique ou même de revisiter un standard de jazz. C’est une fenêtre ouverte sur un autre monde. Il ne faut pas se contenter de regarder par la fenêtre, mais ouvrir la porte et sortir ! On aime bien la spécialisation aujourd’hui, mais la musique peut être apprivoisée sous des formes différentes. Il faut la percevoir en compartiments, en moments différents. Je pourrais faire le parallèle avec un mégaplex de salles de cinéma et ses multiples propositions, auxquelles nous pouvons répondre selon l’inspiration du moment. »
Je l'ai interviewé et il est en couverture du numéro courant de La Scena Musicale, disponible en version Flash facile de consultation (qui vous donne l'impression de tourner les pages vous-mêmes). Pour lire l'article (page 8 et suivantes)...
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