Tournant d'année, période de résolutions? Je n'y crois pas trop car, à moins de n'en choisir qu'une (et encore), il est bien difficile de s'y tenir. Néanmoins, ayant dû récemment réinstaller la petite bibliothèque dans laquelle ma PAL squattait deux sections et demie (on se calme, la tablette ne fait que 35 cm de long!) pour y intégrer le woofer de mon nouveau trio de haut-parleurs d'ordi. je me suis dit qu'il faudrait bien faire disparaître quelques titres des dits rayons. J'ai considéré la lâcheté (celui-là, je ne le lirai jamais, hop, on fait disparaître!), mais me suis finalement ravisée. Il faudrait quand même pouvoir donner une chance à chaque coureur qui attend là patiemment, non?
C'est ainsi que, pensant n'en lire que quelques pages, j'ai plongé samedi après-midi, dans Sous la toge 2 de Nathaly Dufour - eh oui, de la chick lit. J'avais trouvé amusantes la bande-annonce dans laquelle l'auteure s'immisçait dans le quotidien d'une lectrice (et de son amoureux) pour leur faire quelques recommandations, culinaires notamment, mais n'avais pas lu le premier tome. Fort astucieusement, un court résumé fait le tour de la question et nous permet de plonger directement dans l'action... parce que, oui, action il y aura.
Caroline est à Paris, dans l'espoir de se retrouver, fuir son milieu (en tant que stagiaire, elle a fourni de l'information à la partie adverse, scellant l'issue d'un procès, un faux pas majeur pour la profession, très Robin des bois néanmoins) mais aussi, pourquoi pas, voir si elle ne pourrait pas transformer ce one night stand avec le beau Guillaume en quelque chose de plus sérieux. Est-il encore, oui ou non, en amour avec la mère de sa puce? Question épineuse... Heureusement qu'il y a les fous rires partagés avec la nouvelle copine Geneviève pour relativiser tout cela. Après quelques mois, Caroline retrouve son appartement de Québec, ses deux amies fidèles, ainsi que son ex Daniel (devenu meilleur ami après qu'il lui ait avoué sa bisexualité), qui lui propose de l'aider dans une cause de prostitution juvénile. Si l'essentiel du propos pouvait se résumer jusque là en verres de champagne ou de vin rouge, bonne bouffe, rigolades avec les copines, le ton forcément bascule. Voilà la marque de commerce de l'auteure, elle même diplômée en droit, qui transforme un peu les codes sacrés d'un genre pour y intégrer une dose de conscience sociale. On aimerait qu'elle y plonge encore plus profondément mais, bien sûr, Sous la toge 2 reste essentiellement une littérature de divertissement, ce qui limite un peu la possibilité d'approfondir un sujet aussi dense. Malgré mes réserves initiales, j'ai dévoré le tout en quelques heures, vague plaisir coupable (déjà que, le même jour, j'avais avalé un hamburger d'une chaîne de fast food!), mais pas suffisamment pour ne pas être partagé. Il n'est pas dit que je ne retrouverai pas Caroline un jour ou l'autre...
6 commentaires:
Tiens, il est chez moi, celui-là, en attendant que je l'offre à une copine. Je vais peut-être le lire avant de lui donner, je suis certaine que ça ne l'embêtera pas!
Ça s'avale super rapidement et je suis certaine que tu pourras le lire sans laisser de traces ;-)
Grillée, Karine :)) ça ne m'embête pas du tout, j'ai juste hâte que tu viennes que je puisse le lire à mon tour ! :)
Elle est bien bonne! :)
:-)))) Merci! :-))))
Merci pour le plaisir de lecture! :)
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