Quand Handel arrive en Italie en 1706, il est un jeune compositeur plein de promesse certes, mais dont les œuvres manquent encore un peu de fini. Au cours des cinq années suivantes, il rencontrera les grands noms de l’époque : Vivaldi et Albinoni à Venise, Perti à Florence, Alessandro et Domenico Scarlatti, Caldara et Corelli à Rome. À travers ces voyages, au contact des grandes œuvres, il affine son style de façon remarquable et devient un maître de l’opéra. En effet, entre Almira (en 1705) et Deidamia (en 1741), Handel reviendra plus de 40 fois au genre, cette production constituant l’essentiel de son activité musicale pendant plusieurs décennies, particulièrement à Londres.
Si les opéras de Handel s’inscrivent dans la tradition italienne du dramma per musica, le compositeur en élargira les cadres parfois trop rigides, n’hésitant pas à introduire par exemple des duos et quelques trios. En m'appuyant sur des notions historiques, musicologiques et grâce à quelques écoutes ciblées, je tenterai de tracer, ce soir 19 h, demain 15 h et dimanche 13 h, juste avant le concert Duos d'amour de l'Orchestre baroque Arion à la Salle Bourgie, un portrait du compositeur que Beethoven n’avait pas hésité à saluer en ces termes : « C'est le plus grand compositeur qui ait jamais existé; je voudrais m'agenouiller sur sa tombe. »
N'hésitez pas à venir me saluer après.
2 commentaires:
j'adore Handel ! je suis dans la salle :)
Ce serait vraiment chouette! :)
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