Gabriela Montero a découvert le piano avant même de savoir
marcher ou parler, une grand-mère prévenante ayant déposé littéralement, comme
les fées marraines des contes, un instrument-jouet dans son lit quand elle
avait sept mois. Fixant son attention sur la voix de sa mère qui entonne chaque
soir l’hymne national vénézuélien ou une mélodie à la radio, elle reproduit
rapidement avec succès ce qu’elle entend. À quatre ans, elle entreprend des
études formelles avec Lyl Tiempo, se produisant en concert l’année suivante,
puis, à huit ans, avec l’Orchestre national des jeunes du Venezuela dans le Concerto en ré majeur de Haydn sous la
direction de Jose Antonio Abreu, fondateur du mouvement El Sistema. Elle
quittera peu après avec ses parents Caracas pour les États-Unis, puis l’Angleterre.
Elle sera à Montréal le 20 mai comme juge du premier Prix d'improvisation Richard-Lupien et comme pianiste. J'ai eu le grand plaisir de m'entretenir avec elle pendant une vingtaine de minutes et le tout se retrouve en couverture du numéro courant de La Scena Musicale. Vous pouvez lire le reste de mon article ici (version Flash) ou là (version PDF).
2 commentaires:
merci pour ce partage.
Mais tout le plaisir était pour moi.
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