dimanche 13 avril 2014

Scratch: gratter sous la surface

Sébastien David le dramaturge aime les univers décalés et les transmet avec une plume particulièrement incisive. Cette fois, il change de chapeau, devenant traducteur et metteur en scène de Scratch, un texte autobiographique mené tambour battant de la jeune auteure torontoise Charlotte Corbeil-Coleman.
Anna semble une adolescente semblable à toutes les autres, exception faite peut-être qu’elle n’a pas été élevée dans un environnement tout à fait traditionnel (son père est musicien et sa mère peintre), qu’elle mène un combat inégal contre les poux et que sa mère se meurt d’un cancer.
Au fil d’une quarantaine de petites scènes, on la suit au quotidien, alors qu’elle interagit avec sa meilleure amie Madeleine (Marie-Ève Milot, impeccable), ses parents dépassés par les événements (Henri Chassé et Monique Spaziani, qui ne forcent pas le pathos), sa tante vaguement compulsive (Micheline Bernard, essentiel élément de «comic relief») et un poète assez peu doué qui s’occupe des repas de la malade (Robin-Joël Cool, idéal dans ce rôle). Chacun voudrait raconte «sa» version de l’histoire, expliquer la relation entretenue avec celle que l’on sait condamnée.
Pour lire le reste de ma critique, passez chez Jeu...

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