Par leur nature même, les contes restent intemporels, qu’ils nous soient parvenus par voie orale ou écrite. Ils se prêtent donc fort bien aux relectures, certaines plus pertinentes que d’autres. La petite fille aux allumettes, spectacle présenté ces jours-ci au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, le conte d'Andersen est ainsi transposée en 2014.
L’héroïne devient SDF suite au décès de sa mère dans un accident d’auto et à la perte de contact avec la réalité – certes abominable – du père qui transforme sa douleur en violence, tant verbale que physique. Veille en arrière-plan – ou s’immisce selon les moments – la grand-mère, narratrice du conte et mort tentatrice à la fois.
Olivier Meyrou vient du monde du documentaire; on lui doit notamment Bye Bye Apartheid et Acrobate, autour de Fabrice Champion, soutien visuel partiel au spectacle mis en scène par Stéphane Ricordel, présenté à Montréal Complètement Cirque en 2014. Il choisit ici de traiter le propos comme il aurait braqué sa caméra, parfois de façon un peu trop appuyée.
Pour lire le reste de ma critique de ce spectacle vu à Paris, passez chez Jeu...
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