La menace planait depuis des semaines, elle est devenue réalité. Quebecor Media a mis la clé dans la porte du Journal de Montréal et a décidé de faire appel, à partir d'aujourd'hui, à une vingtaine de cadres et aux agences de presse - dont QMI, créée fin 2008 par Quebecor et qui regroupe le contenu produit par les autres membres de ce géant de l'édition - pour c0ntinuer de publier le quotidien. Le conflit s'annonce long et dévastateur, peut-être encore plus que celui du Journal de Québec. Plutôt que de lancer un gratuit pour mettre des bâtons dans les roues des dirigeants, les employés en grève ont plutôt mis sur pied un site Internet, Rue Frontenac, qui devrait présenter des articles signés par les grévistes. Le motto du site est fort savoureux: « Par la bouche de nos crayons! », clin d'oeil à la phrase mémorable de Frontenac à l'émissaire anglais qui demandait la reddition de la ville de Québec.
De leur côté, les employés de The Gazette sont en ultime séance de négotiations aujourd'hui et le lock-out pourrait être annoncé là aussi d'ici quelques jours... Assisterons-nous à une mutation de la presse montréalaise? C'est à suivre...
2 commentaires:
Merci pour le lien Lucie...
J'ai justement eu une longue discussion avec un ami au sujet cette grève et de la possible mutation de la presse.
Ouin. Il semble que ça brasse fort du côté de la presse écrite. Le web vient manger une grosse part des profits.
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