De retour en sol québécois depuis un peu plus de 24 heures à peine. Le décalage horaire semble tout à fait acceptable pour l'instant (la fatigue accumulée m'a sans doute bien aidée à dormir correctement la nuit dernière) et, d'ici une demi-heure, je pourrai constater si je suis encore capable d'enseigner.
Je vous reparle dans les prochains jours du concert Pollini, d'une représentation théâtrale vue à Bruges, de culture vécue au quotidien, mais déjà, je réponds aux questions lancinantes de certains lecteurs compulsifs qui pourraient s'inquiéter de la quantité de livres rapportée cette fois-ci. Sachez que j'ai été TRÈS raisonnable et que je n'ai rapporté QUE 10 livres, dont trois m'ont été offerts en cadeau (bref, n'est-ce pas, ceux-là ne comptent pas, si?). Ceux que j'ai laissés derrière moi, à Paris, chez l'un ou l'autre de mes amis, outre les prochaines recrues et Tarmac de Dickner pour Caroline, sont: Phénix d'Emmanuel Aquin, les poèmes de Nelligan et de Marie Uguay, Morphoses de Gilles Jobidon, Cartes postales de l'enfer de Neil Bissoondath, Nous seuls d'Emmanuel Kattan, Un coeur rouge dans la glace de Robert Lalonde, L'échappée des dieux de Reine-Aimée Côté et La peau des doigts de Katia Belkhodja. Oui, que de littérature d'ici (et trois disques d'interprètes canadiens).
Donc, dans l'ordre ou le désordre, se sont glissés dans mes valises: le dernier Antoine Laurain, Carrefour des nostalgies, dont on disait le plus grand bien sur les blogues (ce n'est pas ma faute donc!), Firmin (Autobiographie d'un grignoteur de livres) de Sam Savage (certains se reconnaissent-ils?), Les souffleurs de Cécile Ladjali (je ne connaissais pas l'auteure mais j'ai cédé au quatrième de couverture), La maison aux orties de V. Khoury Ghata (dernier coup de coeur d'un ami), L'histoire de Monsieur Sommer de Patrick Süskind (je sais, ce n'est pas une nouveauté, mais un autre ami m'a dit qu'il fallait ab-so-lu-ment que je le lise et, en plus, il y a des dessins de Sempé que j'adore), Amours nomades d'Isabelle Eberhardt (mais celui-là ne compte pas, c'est un Folio à 2 euros, un cadeau presque, donc), Le goût de Venise (un tout petit livre de textes réunis) et le premier tome de la BD New York de Will Eisner (des cadeaux là aussi) et trois livres achetés chez l'éditeur José Corti, qui continue de faire les choses à l'ancienne: La pluie jaune de Julio Llamazares (recommandé avec force par un libraire à mon ami qui m'accompagnait en cet antre du plaisir), Le marteau sans maître de René Char (pour le lien avec Boulez mais aussi parce que je n'ai jamais lu Char) et une édition bilingue des poèmes d'Emily Dickinson. (Ces deux derniers titres étaient dans le bac « exemplaires défraîchis » bref, à moitié prix). Ah? Certains d'entre vous suivent et cela fait plutôt onze... Pfff! Et alors?
3 commentaires:
C'est pas moi qui te fera des reproches, car mon Antonio est parti avec une liste de livres à ramener la semaine dernière! En route vers la Tunisie, il passait par Paris, j'ai sauté sur l'occasion! J'ai hâte de voir la récolte...
:-)
Une mule bien sympathique!
Jolie récolte!!! J'espère que tu aimeras tout ça! :)
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