J'aime les livres et je ne m'en cache nullement. Si on me croise dans un transport en commun, je pourrais ne pas vous remarquer, plongée dans la lecture d'un ouvrage spécialisé ou d'un roman. Je suis celle qui, même dans une toute petite ville, essaie de trouver la librairie, histoire de prendre le pouls des tendances locales. Malheureusement, cela veut souvent dire, paradoxalement, que les gens n'osent pas m'offrir de livres. « Elle l'a sûrement lu, celui-là... »
Quelques valeureux ont bravé les interdits dans les dernières semaines; très peu, il faut bien l'admettre. Alors que plusieurs blogueuses nous ont font saliver avec des étalages affriolants de livres glissés dans la hotte du Père Noël, dans mon cas, ce sera bref, et pourtant... De façon assez savoureuse, tous les livres reçus ont rapport à l'Allemagne et/ou à la musique. Une tendance 2012? Vielleicht...
Quelques livres en version bilingue (il y a quand même une certaine satisfaction à déchiffrer un paragraphe de Rilke dans le texte!), un roman (traduit celui-là) qui évoque la Vienne de 1777, Mozart, Maria Theresia Paradis et Mesmer (Au commencement la nuit était musique; je vous en reparle sans aucun doute très bientôt) et, dernier arrivé, directement du Dussmann das Kulturhaus (véritable caverne d'Ali-Baba, avec un étage complet dédié aux disques classiques , je salive juste d'y repenser) de Berlin (cet ami qui y a passé les derniers dix jours est bien chanceux que je l'aime beaucoup, sinon, j'aurais été mortellement jalouse): le Mozart Handbuch de Silke Leopold (oui, tout en allemand celui-là, des heures de plaisir), une véritable mine d'information, que j'ai très hâte d'utiliser lors de la rédaction de futures notes de programme. (Schade, je dois justement me pencher très bientôt sur le Quatuor pour piano et cordes K. 478, que jouera en février Menahem Pressler et ses amis.) Cela valait la peine d'attendre...
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