lundi 13 juillet 2015

Bach

« Là, le Concerto pour violon en la mineur, puis celui en mi majeur ont existé pour la première fois. Dans l’âme émerveillée de la petite fille, qui n’avais jamais entendu que du rock & roll et du country, s’est élevé quelque chose comme l’espoir, comme une lumière qu’elle n’avait jamais imaginée. Elle s’est dit : « C’est Dieu. C’est Lui. Il me parle à moi. Il me parle! » Et quand le disque a été fini, elle a prié, d’une voix transfigurée, oubliant la redoutable jointure de madame Dubé : 
- Encore, oh! Encore! » 

Marie Christine Bernard, Autoportrait au revolver 

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